Dépression et perfectionnisme

Les études médicales exigent des étudiants un engagement intense souvent associé à un perfectionnisme élevé perçu comme nécessaire à la réussite. Il s'agit d'une étude transversale descriptive et analytique réalisée auprès de 206 étudiants en médecine. Les participants ont répondu à deux échelles validées : l'Inventaire de Dépression de Beck (version abrégée) et le questionnaire de perfectionnisme de Réhaume.L'âge moyen des participants était de 2149 ± 137 ans avec un sex-ratio de 143. La majorité était perfectionniste et 296 % souffraient de dépression modérée à sévère. Une corrélation hautement significative (p ≤ 0001) a été observée entre les scores de perfectionnisme et : (1) les conséquences négatives du perfectionnisme (2) la dépression et (3) les conséquences négatives du perfectionnisme et la dépression. Les étudiants perfectionnistes présentaient davantage de symptômes dépressifs un stress accru une plus grande auto-critique un doute de soi plus marqué ainsi qu'un manque d'initiative par rapport aux étudiants non perfectionnistes.