Ils se sont tant aimés

<p><strong>Cent-dix-neuf ans. </strong></p><p><strong>A l'heure où j'écris ces lignes </strong>la correspondance entre mes grands-parents maternels Germaine et Alfred pendant leurs fiançailles et retranscrite dans ce livre date de plus d'un siècle puisque adressée en 1906 et 1907 jusqu'à leur mariage le 14 mai de cette dernière année. </p><p><strong>L'histoire de deux êtres que rien n'aurait dit qu'ils se rencontreraient</strong> qu'ils s'aimeraient autant qu'il est possible d'aimer si ce n'est la Providence sans cesse évoquée par mon grand-père. D'autres diront que c'est la destinée qui a uni non sans difficultés un jeune agriculteur amoureux de sa terre et une jeune femme de la haute bourgeoisie parisienne qui a tout quitté pour devenir fermière. </p><p><strong>Que dire de leur belle orthographe et respect total de notre chère grammaire française ? </strong>Qu'on ne peut sans doute les trouver que sous la plume des académiciens ! Dans les transcriptions j'ai mis un point d'honneur à respecter toutes leurs ponctuations. </p><p><strong>Ont-ils atteint tous deux l'inaccessible étoile chantée par Jacques Brel </strong>dans sa comédie musicale sur Don Quichotte ? Je le crois ; et quelle ressemblance étonnante avec la première lettre d'Alfred dans laquelle il fait allusion au conte de Daudet et à l'étoile descendue sur l'épaule du pâtre pour protéger sa bien-aimée.</p>