L'ab��me du d��sir Antoinette Pesk�� et l'��criture de l'impossible

<p>Le d��sir et l'impossible deux questions qui ont toujours int��ress�� la litt��rature et la psychanalyse. Ces deux questions sont en jeu dans ce m��moire qui porte sur deux romans d'une auteure peu connue et peu ��tudi��e Antoinette Pesk��. L'��uvre de Pesk�� s'inspire du romantisme noir du si��cle pr��c��dent en m��me temps qu'elle semble porteuse d'un savoir psychanalytique insu. En effet <em>Que cherches-t</em>u <em>?</em> et <em>La Bo��te en os</em> ��voquent quoique d'une fa��on diff��rente le drame du d��sir un drame qui nous rappelle celui de <em>Hurlevent</em> d'Emily Bront�� ; o�� le d��sir et la mort se rencontrent et se r��v��lent indissociables. Si la mort est bel et bien pr��sente dans les ��uvres des deux romanci��res ce m��moire propose d'envisager la <em>mort</em> en tant qu'elle est elle-m��me l'objet du d��sir. Le premier chapitre envisage de confronter le romantisme noir de Bront�� au romantisme plus moderne de Pesk�� qui s'en inspire. Il s'agit alors d'examiner les m��taphores noires du d��sir dans le cadre de la pulsion de mort qui se d��chaine dans <em>Hurlevent</em> <em>Que cherches-tu ?</em> et <em>La Bo��te en os</em> avec ses composantes sadomasochistes. Le deuxi��me chapitre porte plus sp��cifiquement sur l'objet insaisissable du d��sir qui est traqu�� dans les deux romans de Pesk�� et qui conduit les protagonistes �� la mort. �� cet ��gard nous aurons recours au cadre conceptuel qui entoure les <em>objets a</em> selon Lacan en tant que n��gativit�� insaisissable plus pr��cis��ment �� l'<em>objet a</em> regard et l'<em>objet a </em> rien . Nous montrerons comment ces deux cat��gories d'<em>objet a </em>se trouvent aussi li��es �� la pulsion de mort. Finalement le dernier chapitre est consacr�� �� <em>La Bo��te en os</em> en tant que drame de l'impossible rencontre l'impossible satisfaction du d��sir au moment de la possession de l'��tre aim��. �� ce sujet d'une part plusieurs concepts seront convoqu��s tels que la <em>jouissance</em> le <em>fantasme</em> et l'affirmation lacanienne du non-rapport sexuel. D'autre part nous exposerons l'id��al de l'amour courtois que Lacan a ��voqu�� comme suppl��ant �� l'inexistence du rapport sexuel tout en l'opposant �� la<em> perversion</em> qui domine le roman de Pesk�� aboutissant �� la mort.</p>