Profil microbiologique des infections hospitalières dans les unités de soins intensifs

Les infections nosocomiales constituent un grave problème de santé publique entraînant une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les patients admis dans les unités de soins intensifs des complications liées aux soins de santé ainsi que des séjours hospitaliers plus longs et par conséquent des coûts hospitaliers plus élevés. L'objectif de cette étude était d'étudier le profil microbiologique des infections nosocomiales dans les unités de soins intensifs (USI) d'un hôpital public de référence pour sa grande complexité dans l'État de Piauí. Au total 33 dossiers médicaux ont été évalués pour les mois de juin juillet août et septembre 2014. Un taux de mortalité de 576 % a été identifié 333 % étant liés à une infection du système respiratoire Klebsiella spp étant responsable de 222 % des cas d'infection qui ont révélé une sensibilité de 100 % aux antimicrobiens de type carbapénème (meropenem ertapénème imipénème) suivi par Acinetobacter spp (185 %) Pseudomonas aeruginosa (148 %) et Escherichia coli (111 %) respectivement sensibles à la Poliximine B et à la Tigécycline (100 %) à l'Amikacine (100 %) à l'Amikacine (100 %) au Céfépime (100 %) et à la Tigécycline (100 %).