Une philosophie nouvelle M. Henri Bergson

<p class=ql-align-justify><span style=color: rgba(0 0 0 1)>À travers une étude approfondie Édouard Le Roy philosophe lui-même introduit le lecteur à l'œuvre de Henri Bergson l'un des philosophes les plus influents du XXe siècle. Par le biais d'une immersion complète dans le cœur de la philosophie bergsonienne l'auteur nous éclaire sur ses concepts fondamentaux (primauté de l'intuition sur l'intellect durée pure élan créateur de la vie etc.) tout en mettant en lumière la rupture épistémologique opérée par Bergson vis-à-vis des systèmes traditionnels. Rompant avec l'hégémonie de la raison conceptuelle et scientifique Bergson a réhabilité l'expérience vécue le mouvement la création et la liberté et a cherché à saisir la vie et la conscience dans leur essence même. Il a repensé ainsi les liens entre science conscience et métaphysique pour créer une philosophie nouvelle vivante en prise avec le réel et qui surpasse les classiques oppositions (corps/esprit matière/pensée).</span></p><p class=ql-align-justify><span style=color: rgba(0 0 0 1)>Ce texte reste une référence pour comprendre la portée révolutionnaire de l'œuvre bergsonienne et son impact fort et durable sur la philosophie contemporaine.</span></p><p class=ql-align-justify></p><p class=ql-align-justify><span style=color: rgba(0 0 0 1)>Avis de M. Henri Bergson sur l'ouvrage (extrait de la préface) : </span><em style=color: rgba(0 0 0 1)> Au-dessous et au-delà de la méthode vous avez ressaisi l'intention et l'esprit... Cette étude ne pouvait être plus consciencieuse ni plus fidèle... À mesure que l'étude avance elle témoigne d'un effort croissant de condensation ; on a le sentiment d'un enroulement progressif de l'exposition sur elle-même semblable à cet enroulement par lequel nous caractérisons la durée réelle. Pour donner un pareil sentiment au lecteur il a fallu beaucoup plus qu'une étude attentive de mes travaux : il a fallu une profonde sympathie de pensée - la faculté de repenser d'une manière personnelle et originale ce qu'on expose. Nulle part cette sympathie ne se montre mieux que dans les dernières pages où vous indiquez en quelques mots la possibilité de développements ultérieurs de la doctrine. Je ne dirais pas autre chose là-dessus moi-même que ce que vous avez dit.  </em></p><p></p>